Le président Michel Martelly avoue avoir actuellement « les bras liés » à cause de certains dossiers qui attendent un dernier mot de sa part, alors que le processus de ratification de son premier ministre désigné Gérard Daniel Rouzier peine à démarrer au parlement.
L’un des dossiers évoqués par Martelly durant une conférence de presse le 1er juin est celui des élections législatives du 20 mars dernier dont les résultats controversés pour 17 députés et 2 sénateurs lui ont été soumis pour promulgation.
« Sur la question des élections nous allons trancher », promet le chef de l’État qui ajoute : « Il arrive une heure où le président doit trancher. C’est le rôle du président de prendre les grandes décisions ».
Cette décision devait être connue dans la matinée de ce 2 juin, mais aucune annonce de ce genre n’a été faite à la presse.
Un autre dossier brûlant est celui de l’amendement constitutionnel de mai dernier qui a débouché sur un imbroglio à cause du fait que le texte promulgué n’est pas celui qui a été voté par les parlementaires.
« Il y a différentes propositions, il y a différentes possibilités, mais je veux choisir la meilleure pour le pays et pour ceux que ces lois concernent plus particulièrement », déclare Martelly.
Des parlementaires qui se sont exprimés dans divers médias dont AlterPresse confient que l’exécutif et le législatif se sont entendus que ces problèmes devraient être résolus avant le lancement du processus de ratification du premier ministre désigné.
« Tant que que ces choses n’avance pas, je peux dire que mes deux bras sont liés », admet Martelly qui assure de sa volonté de remplir ses devoirs de président « jusqu’au bout et dans tous les compartiments de l’existence nationale. »
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