Les faits se déroulent dans un contexte colonial de la caldochisation de la Kanaky qui est un processus de blanchir la population de l’île par des blancs caldoches pour les rendre majoritaire, une méthode de colonisation afin de contrecarrer les aspirations indépendantistes kanaks. Ceci est en 1988 assorti au statut Pons II pour la Kanaky (Nelle Calédonie) très défavorable à la cause indépendantiste.
Aussi pour ne pas se faire usurper les pas effectués et devant conduire vers l'autonomie et l'indépendance, dans l'entre deux tour de la présidentielle française de 1988, opposant François Mitterrand et Jaques Chirac un petit groupe de patriotes kanaks liés au FLNKS qui voulaient occuper un lieu du pouvoir colonial en l’occurrence une gendarmerie c'est retrouvé embarqué par le fil des événements dans une prise d'otages dont l'issue fut leur mort.
C'est le massacre d'Ouvéa où suite à la prise d'otages des gendarmes dans la grotte d'Ouvéa, les forces armées françaises se sont livrées à la répression en faisant couler le sang de 19 kanak, 4 gendarmes furent également tués.
Par ailleurs pour parvenir à leurs fins et localiser le lieu où était retenu captifs les otages, les forces armées françaises se sont adonnées à des violences en série sur les habitants kanaks de Gossanah, bafouant ainsi tous les grands principes républicains français.
Le tout sous le regard indifférent de Bernard Pons le ministre des DOM de l'époque et actuel figure cadre du RPR.
L'assaut de la grotte a été donné avec l'aval de Chirac alors premier ministre et celui tacite émanant du silence consentant du président de la république Mitterrand.
Emmanuelle Bramban
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