« Valls t’es déchu ! Hollande t’es foutu le peuple est dans la rue ! »
Un peu plus de 100 000 personnes à Paris ont exprimé leur désaccord total concernant le projet de loi El Khomri visant à réformer la législation du travail en la faisant effectuer un bond gigantesque dans le temps en arrière. Plus que la loi c’est le gouvernement Valls et la présidence Hollande-Gataz qui a été fortement contestée aujourd’hui en France.
Globalement plus de 200 manifestations ont eu lieu et ont drainé pas moins d’un demi-million de personnes sur l’ensemble du territoire hexagonal français, n’en déplaisent aux services de police qui partout ont minimisé de façon ridicule les fortes affluences populaires.
A Paris la rue, les places et les toits ont été pris, et le boulevard Voltaire de 14 heure à 18 heure était noir de monde. Si certains ont cherché à jouer les étouffoirs en amont pour éviter la contestation du jour c’était peine perdu, la jeunesse était dans la rue avec un flot conséquent d’actifs. Des anciens également malgré leur grand âge ils ont tenu à en être.
A Paris ce sont les jeunesses lycéennes et étudiantes parisiennes qui avaient ouvert le feu de la contestation dès 10 heure au matin avec des blocages de leurs établissements scolaires, puis par des assemblées générales et ensuite avec deux premiers cortèges de manifestations qui ont gagné tous les deux la place de la République qui était le point de départ du rassemblement de l’appel citoyen qui a été lancé sur les réseau sociaux le 23 février 2016.
Ensuite aux alentours de midi les organisations syndicales ont fait un rassemblement face au siège du Medef puis elles se sont également rendu place de la République.
Si les organisations au départ frileuses à se joindre au mouvement d’appel de façon spontanée et totalement citoyenne à la grève massive et générale faite ils ont été contraints d’emboîter le pas de façon plus ou moins unitaires.
Et fait notoire, à Paris de très nombreuses personnes à avoir défilé aujourd’hui n’appartenaient à aucun syndicat.
Lors de la prise de la rue qui s’est faite en partant de la place de la République pour se rendre place de la Nation ce sont les cortèges des jeunes qui ont pris la tête de la manifestions avec des mouvements citoyens inféodés à aucun partis politiques.
« Grève générale on vaut mieux que cela ! » paroles de manifestants remontés comme des pendules « ce n’est qu’un début » ce qui veut dire que rien ne sera cédé, c’est le retrait sans négociation !
Les gouvernants de l’état français El Khomri, Valls, Macron et Hollande devraient entendre le peuple de France car si ils s’obstinent dans leur mépris ou dans leur surdité, la colère pourrait monter de plusieurs crans et alors là même Gataz le big boss du Medef ne pourra rien pour eux car dès aujourd’hui leurs têtes sont déjà réclamées.
Emmanuelle Bramban, le 9 mars 2016.
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