Chers camarades, Nous vous annonçons ce jour une bien triste nouvelle, à savoir le décès de Mme Diop. Docteur d’État en géographie humaine, enseignante, elle fut une infatigable militante pour l’émancipation de l’Afrique en plus d'être la mère des quatre fils de Cheikh Anta Diop.
Parmi ses contributions, on retiendra ses travaux novateurs et lumineux en matière de démographie historique (1), ses recherches relatives à l'ancienneté de la métallurgie autochtone du fer en Afrique, ainsi que son ouvrage de synthèse devenu aujourd'hui un indispensable et un classique pour tous les militants, « Afrique noire — Démographie, sol et histoire » (voir www.ankhonline.com)
Adepte de la Maat, elle fut jusqu'au bout de tous les combats, y compris de celui pour les réparations et pour une régénération de la gouvernance africaine, qui en est partie. A son tour elle rejoint le panthéon des grands ancêtres Que la terre lui soit légère
Communiqué du MIR (Mouvement International pour les Réparations) 4 mars 2016
1 D’où il résulte que la population de l'Afrique noire subsaharienne en 1500/1550 se situait entre 600 et 800 millions d'habitants, soit 30 à 40 au km2. Les rezzou esclavagistes par les côtes et le sahel provoqueront un effondrement sans égal de la population au 19e siècle étant 3 à 4 fois moindre que celle des 15e/16e siècles, et achevant de s’effondrer dans le premier tiers du 20e siècle.
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