Les manifestations de personnes réfugiées vivant dans des camps, se multiplient ces dernières semaines. Si certains observateurs ne voient que des cas isolés, sans conséquences, l’équilibre social précaire dans ces camps fait craindre un jour un soulèvement beaucoup plus important si rien n’est fait rapidement pour apporter, au moins un soulagement temporaire, en attendant la mise en place de solutions durables.
Lundi c’était au tour de quelques dizaines de réfugiés du Camp Corail Cesselesse d’organiser, près du Palais Présidentiel, un sit-in pour exiger du gouvernement le respect de ses promesses. Les manifestants ont rappelé que, lorsqu’ils ont été conduits au Camp Corail, le gouvernement leur avait promis que ce serait provisoire pour une durée ne dépassant pas 3 mois.
Si la plupart des revendications qui sont exprimées dans les manifestations et des sit-in sont fondées, nous devons constater aujourd’hui que plusieurs de ces mouvements sociaux sont organisés [manipulés] à des fins politiques et que de nombreuses revendications reposent sur des contextes qui ne reflètent généralement que partiellement les faits. Ainsi dans le cas présent le gouvernement s’était engagé non pas à ce que les réfugiés ne restent que 3 mois à Corail mais à ce qu’ils ne vivent pas sous la tente plus de 3 mois [promesse très partiellement tenue]. À corail, 5 mois plus tard, les premiers abris transitoires ont été livrés aux réfugiés et d’autres abris sont en constructions, mais tout cela ne va pas assez vite et la majorité des réfugiés doivent encore vivre, dans de très mauvaises conditions, sous des tentes.
D'autres manifestants ont fait savoir que c'est la panique chaque fois que la pluie commence à tomber, « nous sommes installés dans une zone exposée à des vents violents, quand ce n'est pas la pluie ou les bourrasques, c'est le soleil qui nous frappe de plein fouet, dans un environnement désertique et sans ombre »
Une revendication d’autant plus vrai depuis les dernières inondations [Corail devait être une zone non inondable!] et le violent orage, qui a détruit mi-juillet, plusieurs centaines de tentes. Aujourd’hui, les craintes que certains déplacés avaient émises lors de leur déplacement de Pétion ville, le 10 avril dernier, s’avèrent fondées « Nous serons loin du centre-ville de Port-au-Prince ou tant bien que mal, on peut trouver des petits boulots, mais là-bas, qu'est ce qui nous attend ? Rien [...] Le gouvernement entend assurer des rations alimentaires pendant un mois environ et après, qu'adviendra t-il de nous ? »
Le camp corail [comme de nombreux autres camps] sont des échecs que le gouvernement ne veut pas reconnaître ou qu’il commence à reconnaître à demi-mots et que nous avons, sans cesse, dénoncé dans nos articles. Manque de travail, problèmes de nourritures, sanitaires, logements, écoles, insécurité, conflits avec les ONG, vols, viols etc...
Mais au delà de leurs revendications légitimes, les populations des camps de déplacés sont devenues aujourd’hui un «vivier» de personnes facilement manipulables par des organisations politiques qui ont tout intérêt à provoquer le désordre sociale dans un processus électoral ou elles n’ont rien à gagner par les urnes.
Lundi c’était au tour de quelques dizaines de réfugiés du Camp Corail Cesselesse d’organiser, près du Palais Présidentiel, un sit-in pour exiger du gouvernement le respect de ses promesses. Les manifestants ont rappelé que, lorsqu’ils ont été conduits au Camp Corail, le gouvernement leur avait promis que ce serait provisoire pour une durée ne dépassant pas 3 mois.
Si la plupart des revendications qui sont exprimées dans les manifestations et des sit-in sont fondées, nous devons constater aujourd’hui que plusieurs de ces mouvements sociaux sont organisés [manipulés] à des fins politiques et que de nombreuses revendications reposent sur des contextes qui ne reflètent généralement que partiellement les faits. Ainsi dans le cas présent le gouvernement s’était engagé non pas à ce que les réfugiés ne restent que 3 mois à Corail mais à ce qu’ils ne vivent pas sous la tente plus de 3 mois [promesse très partiellement tenue]. À corail, 5 mois plus tard, les premiers abris transitoires ont été livrés aux réfugiés et d’autres abris sont en constructions, mais tout cela ne va pas assez vite et la majorité des réfugiés doivent encore vivre, dans de très mauvaises conditions, sous des tentes.
D'autres manifestants ont fait savoir que c'est la panique chaque fois que la pluie commence à tomber, « nous sommes installés dans une zone exposée à des vents violents, quand ce n'est pas la pluie ou les bourrasques, c'est le soleil qui nous frappe de plein fouet, dans un environnement désertique et sans ombre »
Une revendication d’autant plus vrai depuis les dernières inondations [Corail devait être une zone non inondable!] et le violent orage, qui a détruit mi-juillet, plusieurs centaines de tentes. Aujourd’hui, les craintes que certains déplacés avaient émises lors de leur déplacement de Pétion ville, le 10 avril dernier, s’avèrent fondées « Nous serons loin du centre-ville de Port-au-Prince ou tant bien que mal, on peut trouver des petits boulots, mais là-bas, qu'est ce qui nous attend ? Rien [...] Le gouvernement entend assurer des rations alimentaires pendant un mois environ et après, qu'adviendra t-il de nous ? »
Le camp corail [comme de nombreux autres camps] sont des échecs que le gouvernement ne veut pas reconnaître ou qu’il commence à reconnaître à demi-mots et que nous avons, sans cesse, dénoncé dans nos articles. Manque de travail, problèmes de nourritures, sanitaires, logements, écoles, insécurité, conflits avec les ONG, vols, viols etc...
Mais au delà de leurs revendications légitimes, les populations des camps de déplacés sont devenues aujourd’hui un «vivier» de personnes facilement manipulables par des organisations politiques qui ont tout intérêt à provoquer le désordre sociale dans un processus électoral ou elles n’ont rien à gagner par les urnes.
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