mercredi 8 août 2012

AU BAL VA-T-EN-GUERRE


A l’heure des joies et des émois de la fraternité olympique universelle, qui pourraient nous laisser croire que la paix est la faveur la plus reconnue et la plus désirée par les humains, et que désormais elle se trouve enfin à portée de leurs mains, se poursuit dans les ténèbres ce terrifiant bal va-t-en guerre, d’hommes cyniques, manipulateurs, et assoiffés de domination.

Quand à force de s’y employer, ils seront parvenus à mettre le feu à la poudrière de Méditerranée orientale, comme autant de “Neron” se délectant du désespérant spectacle de la cité en flammes, et que les premiers affrontements avec les colosses russes et chinois, nous feront faire le saut tragique vers les temps des malheurs sans limites et de la ruine totale des corps et des esprits, c’est alors que nous mesurerons dans toute sa cruauté, le prix abominable de notre inconséquence. Ceci, pour ne pas avoir voulu ou su tordre à temps, le bras malin de la propagande belliciste de ces malfaisants…

Paris, le 7 août 2012
Richard Pulvar

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