Il y a eu rien de moins que quatre exemplaires “suicidés”, dans l’affaire des vedettes de Taïwan, deux officiellement recensés dans l’affaire Karachi, et déjà deux, des enquêteurs bien sur, dans cette affaire Bettencourt qui n’est même pas terminée...
Ceci, pour ne parler que des affaires les plus récentes, c’est-à-dire sans compter tous ceux des années précédentes, comme dans les affaires, Boulin, Lecanuet, Yann Piat, et combien d’autres, qui se sont suicidés d’un coup de pelle entre les deux omoplates, tous ceux qui ont trouvé accidentellement la mort sur la route, ou encore ceux comme Hallier ou Mery, qui ont été soudainement foudroyés par une maladie mystérieuse et incurable...
Or, à cette heure où cela commence à sentir sérieusement le roussi concernant cette autre affaire où il apparaitrait, comme nous le soupçonnions, mais cette fois semble-t-il avec preuves à l’appui, que la nation aurait été engagée dans une guerre illégale et criminelle, pour le seul bénéfice de puissances étrangères, et pour qu’un de nos chefs félons, étant parvenu aux affaires grâce à l’aide financière d’une puissance étrangère, puisse se libérer de sa dette tout simplement en faisant assassiner à cette occasion, son créancier, affaire on ne peut plus explosive, hé bien, il est là...!
Il est là, et toujours là, et nous lui souhaitons bien sur de le demeurer, et longtemps. Mais, aurait-il découvert un vaccin anti-suicide, ou devons-nous comprendre que ses féroces ennemis auraient davantage peur de ses dossiers mis en lieu sûr, qu’il n’aurait lui-même peur pour ses jours, et qu’en le réduisant au silence, ces dossiers n’en seraient que plus bruyants ?
Car, ce qui est remarquable, c’est que depuis des mois, ses accusation accablantes et pourtant nominatives, ne lui ont pas même valu une modeste plainte en diffamation, et il semblerait ainsi que ces dossiers magiques ont la vertu de soulager tous ces gens concernés, de leur susceptibilité et d’un amour propre inutile et encombrant...
Vous ne rêvez pas, nous sommes en France, et même si le chef de l’état se trouvait accusé d’avoir abusé d’une fillette dans les couloirs du Palais, cela ne ferait pas davantage de vagues, car désormais les citoyens de ce pays, s’attendent à tout et même au pire...
Paris, le 22 avril 2013
Richard Pulvar
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