Criminaliser par des dispositions judiciaires et par une campagne mensongère, le débat d’idée, à cause de son impérative liberté d’expression et sa contestation inévitable des dogmes consensuels les plus sacralisés, ceci, en prétendant que ce libre exercice de la pensée serait attentatoire à la démocratie et même nous dit-on, à la dignité humaine, voila bien la forme la plus totalement obscène que peut prendre le “totalitarisme”. Bien sûr, peu le reconnaîtront et le dénonceront comme tel, puisque ce totalitarisme se nourrit justement du fait que les lâches et les minables ne possèdent aucune autre façon de se prétendre valeureux, que de s’afficher le plus ostensiblement possible, selon un discours bienpensant, aseptisé et certifiée.
Que vaut la pensée dominante d’une société décadente ?
Par définition, cette pensée ne vaut absolument rien, car si elle valait, cette société ne serait justement pas décadente, puisqu’on ne saurait prétendre la positivité d’une pensée qui ne permet pas qu’à partir d’une situation donnée, et aussi dégradée soit-elle, cette société puisse accéder à au moins un léger mieux, aussi ténu soit-il, qui la ferait ce faisant échapper à cette décadence...
Partant de là, il appartient alors aux tenants de cette pensée d’établir que leur société, c’est à dire la nôtre, se trouve en une phase positive de son développement et il est probable qu’ils ne manqueront pas d’être suffisamment pleins de la pire mauvaise foi pour le prétendre. Mais, il demeure cependant que lorsque nous voyons à travers les médias et les réseaux sociaux, la rage, l’hystérie collective est proprement démentielle, avec laquelle les convertis à cette pensée dominante devenue pour eux une véritable religion, s’en prennent à quelques francs tireurs, à quelques hommes irréductibles à leur crédo, on se dit que ces derniers ont probablement par leur caractère indigeste pour cette société, quelque chose d’intéressant. Ceci, tant il est vrai qu’un système en décrépitude, ne saurait tolérer ceux qui précisément le dénoncent comme tel...
Dénoncer cette décrépitude, celle des institutions de cette société, et dénoncer surtout, les hommes, les factions, les partis et les mafias politico-mystiques de toutes sortes qui sont responsables de ce désastre, c’est ce à quoi s’emploient ces deux là. C’est donc logiquement que toute la machine médiatique propagandiste, avec toutes ces outrances mensongères que constituent les déviations sémantiques auxquelles elle est rompue, allant jusqu’au risible, fut utilisée par les tenants du système pour les discréditer, et même pour les criminaliser...
Ce lynchage qui bénéficiera de la complicité de gens ayant totalement perdu le sens commun des choses, et pour lesquels une opinion différente de la leur, surtout si elle se trouve exprimée avec un humour qui les chahute dans leur mauvaise conscience, celle héritée par delà les générations d’événements du passé coupable de leurs aînées, suffit à constituer un crime, se montrera malheureusement terriblement efficace. Ceci, en constituant l’occasion de nombre de lâches, de tous ceux que ce système tout à la fois écrase mais cependant fascine, qui ne peuvent strictement rien contre lui, et pour lesquels la seule façon de participer à ce pouvoir et de bénéficier ainsi de la raison du plus fort, c’est de s’y soumettre...
C’est alors que ces anonymes, heureux tout comme les gueux reçus au château, de se voir pour une fois du côté d’où l’on méprise, ont-ils repris à l’envie les anathèmes qui leur furent définis, sans même se soucier le moins du monde de savoir si ces accusations telles que formulées, avaient au moins un sens. Et, c’est ainsi qu’un geste de défiance de l’autorité fut qualifié sans rire “d’apologie de crime contre l’humanité”, ou encore “d’acte de sodomisation des victimes de la shoa”, sans que personne dans cette meute d’enragés ne remarque que se voudrait-elle exagérément grave, cette accusation ne veut tout simplement rien dire du tout...!
Tout ceci au point que même ceux qui sont pleinement conscients de la totale hystérie dans laquelle plonge toute cette nation, et qui souhaiteraient ramener un moment les esprits à la raison, se sentent-ils obligés pour ne pas se faire traiter d’entrée de jeu de suppôts des enfers, de dénoncer avec force leur désaccord en affichant leur consternation face aux propos, qu’ils soient réels ou prêtés, aux deux damnés, avant de plaider pour qu’on aille tout de même pas jusqu’à les vouer aux flammes éternelles.
Cependant, rien n’oblige l’homme raisonnable de donner préalablement des gages en s’escrimant à dire avec une véhémence sensé lui accorder du crédit, ce qui pourrait constituer les erreurs, puisqu’il y en a forcément, de messieurs Alain Soral et Dieudonné Mbala Mbala. Et ceci, pour simplement signifier, et il serait surprenant qu’il en soit autrement, qu’il ne se trouve pas en plein accord sur toute la ligne philosophique de ces rebelles. C’est pourquoi je ne sacrifierai pas ici à ce rite de “dénigrement conservatoire”, pour obtenir sous le regard des censeurs de la pensée un droit de dire que par-delà ce qui me différencie de ces hommes, je suis totalement en accord ces messieurs Soral et Dieudonné, concernant leur dénonciation des trois malfaisances suivantes :
1. le sionisme.
Il s’agit là de la malfaisance intégrale qui, en étant bien sûr située en opposition mais cependant sur le même axe de “l’hypersectarisme”, n’est qu’une revendication de suprématie faite cette fois au nom de Dieu, en parfaite symétrie de la revendication de suprématie qui fut celle des nazis, au nom de la nature. Il s’agit donc de se prétendre d’une essence différente et même volontiers supérieure au reste des mortels, d’une vocation exceptionnelle hors de portée des ambitions de ces derniers, de par la volonté d’un Dieu, et de s’octroyer partant de cela le bénéfice de privilèges et de droits exceptionnels, auxquels l’arbitrage ordinaire des humains ne serait pas opposable. Par delà ses justifications mystiques fumeuses et même grotesques, son projet politique visible repose exactement sur le même triptyque malfaisant que celui du nazisme à savoir :
Que les autres soient privés afin que nous puissions posséder (un état pour nous sur la terre de l’autre, mais pas pour cet autre).
Que les autres soient empêchés afin de notre liberté (incarcération de tout l’autre peuple pour que nous puissions librement circuler).
Que périssent les autres afin de notre sécurité (massacres incessants de l’autre peuple au titre de notre sécurité).
Il ne s’agit finalement en ce sionisme, de rien d’autre que de “judéo-nazisme”, et il serait inutile de rappeler ici toutes les guerres, les crimes, et les désastres sans fin dont cette “maladie mentale” aura été responsable depuis plus se soixante ans...
Soral et Dieudonné le dénoncent, et je me joins à eux pour cette dénonciation...
2. l’oligarchie.
Elle se trouve établie selon une articulation entre la puissance financière, la puissance politique, et la puissance médiatique, qui dans une société saine, sont censées s’équilibrer, mais qui là, se trouvent entre les mains des mêmes clans et sociétés mystico-mafieuses, qui ont substitué leurs séminaires de cellules ou de loges, au véritable débat social républicain qui lui n’existe plus...
Soral et Dieudonné la dénonce, et je me joins à eux pour cette dénonciation...
3. les réseaux pédophiles.
Ils regroupent toutes une collection des êtres les plus abjectes, des pervers de toutes sortes, assoiffés d’argent, de sexe, de pouvoir, et de domination, comme le pervers du Sofitel dont l’oligarchie fut à deux doigts d’en faire notre président de la république. Tous ces monstres constituent selon la logique des choses, une élite de substitution à une véritable élite, dans les nations en proie à la décadence, tant il est vrai qu’une nation bien portante ne saurait s’être dotée d’une élite crasseuse, ni qu’une élite de cette catégorie ne saurait diriger une nation bien portante. Il y a donc une corrélation directe inévitable, entre l’état de santé d’une nation, et la qualité de ceux qui lui servent d’élite, et il n’y a qu’à constater la situation dans laquelle nous nous trouvons, pour comprendre l’effroyable médiocrité et insanité de ceux qui actuellement, se prétendent notre élite.
Il appartiendra aux sociologues et aux psychologues de nous expliquer pourquoi en plus de leur médiocrité, ces gens sont ils versés dans la pire des perversités, la pédophilie. Mais, tous ceux qui se sont attaqués à ce “mur”, et tel était le nom du spectacle de Dieudonné dans lequel il dénonçait cette infamie, ce qui aura justifié la mobilisation de toute la classe politico-médiatique contre lui, savent maintenant qu’il existe une connexion entre les réseaux de la finance, des médias, des pouvoirs politique et judiciaire, et les réseaux pédophiles. Et, il n’y a d’ailleurs qu’une telle connexion, qui peut expliquer la trentaine de témoins décédés à ce jour, concernant l’affaire du criminel Dutroux, pourvoyeur de ces réseaux.
Ces réseaux pédophiles, Soral et Dieudonné les dénoncent, et je me joins à eux pour cette dénonciation...
Il y a cependant quelque chose que, sauf ignorance de ma part, il me semble que Soral et Dieudonné n’établissent peut-être pas aussi strictement que je vais le faire ici, à savoir que ces trois malfaisances, sionisme, oligarchie, et pédophilie, n’en forment en fait qu’une seule, car elles sont dans ce pays le fait de toujours exactement les mêmes gens, tels que ces leaders politiques, éléments comme tels de l’oligarchie, qui se targuent eux-mêmes de leur sionisme, et contre lesquels courent depuis des années des accusations de pédophilie...
Il est à remarquer à ce sujet que pour tous ceux qui n’ont pas voulu voir que dans l’acharnement à faire passer en force, en refusant le référendum légitimement demandé, l’affaire du mariage pour tous, il s’agissait bien derrière la satisfaction d’une revendication d’égalité de statut des couples homosexuels, de faire passer dans la foulée un dispositif de facilitation d’adoption pour les pédophiles, d’enfants dont ils feraient leurs objets, que maintenant la trame pédophile de toutes ces affaires vient clairement de faire sa réapparition, avec cette nouvelle disposition d’enseignement dit du “genre”.
En considérant les choses de ce point de vue, c’est à dire la stricte cohérence de ces trois aspects d’une même malfaisance, il devient alors possible d’ajouter à sa justification formelle, à savoir que nous avons tout d’abord à faire là, à des êtres abjects et pervers, sa justification idéologique à travers un texte mystico-religieux qui prétend au nom de Dieu, le droit pour un clan de soumettre, d’abuser, et même de tuer toutes les autres catégories d’hommes, et selon lequel la pédophilie s’inscrit dans la normalité des choses...
Nous ne manquerons pas d’occasions d’en parler...
Paris, le 6 février 2014
Richard Pulvar
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