lundi 9 février 2015

Marie-Luce Penchard réagit au discours sur la shoah du président F. Hollande


Lors de son discours sur la Shoah, le Président de la République, par une petite phrase a ouvert un débat sur la hiérarchisation des crimes contre l'humanité, au mépris de la souffrance des peuples noirs victimes de l'esclavage.

Madame Pau-Langevin, Ministre des Outre-mer, pour atténuer les propos du chef de l'Etat, a tenté d'expliquer que l'esclavage n'avait pas pour finalité un génocide, mais était simplement un moyen économique de faire travailler gratuitement des hommes et des femmes, quelle honte!

Mise à part Joëlle Ursull, il est extrêmement curieux de n'entendre aucune réaction de nos chroniqueurs, ou de nos parlementaires qui auraient pu interpeller de l'Etat lors d'une question orale au gouvernement.

Bizarre ce silence...

A moins qu'on ait peur de s'exprimer lorsqu'il s'agit d'un gouvernement de gauche.
Que n'aurions-nous pas entendu si de tels propos avaient été tenus par un Président de la République comme Nicolas Sarkozy et un membre du gouvernement Fillon.

De quoi a t-on peur? Ou plutôt de qui a t-on peur?

Peut être de celui qui veut instaurer la pensée unique en Guadeloupe, et à l'approche des échéances électorales menace certains, au risque de perdre leurs postes.

Si la Politique se réduit à de tels calculs bassement politiciens, jusqu'à en perdre son âme et de mettre ses convictions morales et humaines dans sa poche: c'est bien triste pour le pays Guadeloupe.

 Marie-Luce Penchard

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