On savait Patrick Lozès prêt à tout, mais, là, il se surpasse en ameutant ses correspondants habituels, ceux qui lui font habituellement écho dans la presse strauss-kahnienne, pour affirmer qu’il aurait été « contacté indirectement » par les avocats de Nafissatou Diallo. Lozès est un menteur. Les avocats de Nafissatou Diallo ne l’ont jamais contacté, ce qui est aurait été contraire, soit dit en passant, à la déontologie. Et s’ils avaient dû s’affranchir de la déontologie, pourquoi se seraient-ils adressés à un personnage aussi insignifiant ? La démarche de Lozès vise donc à discréditer les nouveaux défenseurs de Nafissatou Diallo, ceux là même qui ont fait blanchir les cheveux de Strauss-Kahn en moins d’une semaine. Elle intervient quelques heures seulement après un appel à témoins très fructueux, semble-t-il. Surtout à Sarcelles où les langues se délient à une vitesse inimaginable et où remontent les vieilles affaires, pas très ragoutantes et pas toujours prescrites, où il est systématiquement question de jeunes négresses. La démarche de Lozès a été accomplie en service commandé. Le promoteur des statistiques ethniques « n'exclut pas de venir en aide à la plaignante si sa réputation devait être salie ». Le fait d’avoir été violée - du moins on le présume - n’est évidemment qu’un point de détail, un vulgaire troussage de domestique qui ne suffit pas à justifier que Lozès lui vienne en aide. Il faudrait en plus qu’on salisse sa réputation. Comme si ce n’était pas déjà fait. Quant à l’aide de Lozès, dans cette affaire, elle serait certainement d’une grande utilité pour Nafissatou Diallo. En quelque sorte l’aide de la corde au pendu. Tout le monde sait que Lozès et ses amis sont appuyés et financés par DSK et son réseau de «communicants». Ce n’est d’ailleurs pas glorieux pour une certaine presse française. On ne les compte plus les tribunes offertes à Lozès, à Tin, à Pap N’Diaye, à Durpaire et autres ex-satellites de feu Karam qui cherchent depuis cinq ans à infiltrer et à instrumentaliser les réseaux « noirs » et gay. Toutes les occasions ont été bonnes pour faire passer Lozès pour le représentant autorisé des « noirs » de France. Plus ses interventions étaient ineptes, plus on lui tendait le micro. S'il fallait attaquer un article du Robert, Tintin ou Milou, il n’était pas en reste, mais pour défendre une femme dont son sponsor est le violeur présumé, là le pharmacien est devenu muet. Pour ceux qui auraient perdu la mémoire, c’est bien Strauss-Kahn que le CRAN et Patrick Lozès accueillaient à leur tribune lors des Etats généraux de 2007 et qui appelait aux statistiques ethniques, c'est-à-dire à un racisme d’État. L’annonce de la candidature ridicule de Lozès à la présidentielle est bien évidemment l’œuvre des communicants de Strauss-Kahn dans le cadre du plan de campagne présidentielle de ce dernier. Il est certain qu’on n’aurait jamais laissé Lozès se présenter, mais l’annonce servait à rendre inaudible toute candidature plus dangereuse qui risquerait de reproduire l’effet Taubira en enlevant 500 000 voix nègres au PS. Aujourd’hui, voici Lozès, pour longtemps sans doute, privé de son maître, le voici sans espoir de fonds ni de signatures, le voici réduit à monter au créneau pour aboyer dès que l'homme à la Porsche le siffle. Avec de prétendus journalistes pour recopier ses salades.
Claude Ribbe
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