Sous la proposition d'un gouvernement de la honte nationale, un parlement "croupion" vient d'avaliser le projet de traité européen, qui aura mécaniquement pour effet de placer la nation sous la tutelle d'institutions étrangères, opérant au bénéfice des puissances d'argent, et au détriment du peuple français...
Il est clair pour tous les gens sensés, que la façon la plus avantageuse et la plus certaine, d'en finir avec la crise financière et monétaire actuelle, c'est de faire "défaut" sur la dette. C'est la solution qu'ont adoptée avec succès, des pays comme l'Argentine, l'Equateur, ou l'Islande, pour se sortir de la torpeur dans laquelle ils se trouvaient plongés, et que se préparent à engager plusieurs autres pays.
Car, avec une dette publique de près de 1700 milliards d'euros, qui s'est accrue de 500 milliards d'euros durant cette seule mandature, un déficit budgétaire de 98 milliards d'euros, un déficit commercial de 75 milliards d'euros, et un service de la dette, c'est à dire le seul paiement des intérêts, hors de tout remboursement de capital, atteignant le chiffre astronomique de 45 milliards d'euros, soit la totalité de l'impôt sur le revenu, qui ne sert ainsi qu'à enrichir les banquiers prêteurs, il est clair que tout nouvel emprunt, et par là, endettement supplémentaire du pays, n'aura pour seul but que de de continuer à alimenter ce service de la dette, au prix de ce nouvel endettement, qui ne fera ainsi, qu'enterrer davantage la nation...
Car, sauf à faire défaut sur cette dette, un nouvel emprunt sera fatalement nécessaire, pour pouvoir boucler le budget de l'état.
Les puissances financières se sont donc arrangées pour placer à la tête des états européens et des institutions européennes, des hommes de main à leur solde, et traîtres à leurs nations, et malheureusement, nous faisons partie de celles-ci.
Ceci, pour qu'en aucune circonstance les dirigeants européens n'en arrivent à décider de faire défaut sur la dette. Ces traîtres portés légalement au pouvoir, mais à la faveur d'une mystification médiatique sans pareil, s'apprêtent donc à engager à nouveau la nation par de nouveaux emprunts qui cette fois, seront contactés auprès d'une institution européenne.
Toute la félonie de l'opération repose sur le fait que ces soutiens financiers sont conditionnés à un certains nombre de dispositions, pour lesquelles, aux termes mêmes de ce traité, l'autorité de cet organisme européen, pourra légalement se supplanter à l'autorité du gouvernement de notre nation. Et ceci, sur des questions absolument essentielles, telles que l'emploi, la législation du travail, le niveau des rémunérations, les investissements publics, les aides publiques, et les aides sociales, et d'une façon générale, toute la structure du budget de la nation.
Ceci, avec des exigences telles que de ne pas dépasser 1% de déficit budgétaire, totalement irréalistes compte tenu des circonstances, mais qui justifieront l'application de dispositions totalement rétrogrades, infligeant une régression sociale qui plongera des millions des nos concitoyens dans la détresse, comme cela se passe en Grèce, et sans que pour autant, la sortie de ces difficultés ne soit amorcée.
De fait, sitôt que ces emprunts seront contractés, et il le seront fatalement sauf à faire défaut sur la dette, nous ne seront plus sous l'autorité d'un gouvernement français, constitué sous la responsabilité d'un président élu de notre république, et contrôlé par un parlement lui aussi élu, mais par des institutions européennes où opèrent des gens non élus, et qui n'ont par le fait aucun compte à nous rendre, noyautées par de puissants lobbies, et échappant totalement à tout contrôle parlementaire...
C'est donc la souveraineté de notre nation qui vient d'être ainsi bradée, par des dirigeants "traîtres à la nation", avec cette complicité objective que constitue la lâcheté totale d'une opposition, qui n'a strictement rien fait pour faire barrage à cette malpropreté...
Bien sûr, il n'est pas question que nous nous laissions faire, mais il est clair que face à l'extrême gravité de cette traîtrise gouvernementale et parlementaire, plus aucun recours selon les procédures démocratiques n'est possible.
Il ne reste alors que la voie révolutionnaire, mais pour l'instant, les mots d'ordre ne peuvent encore être donnés, car les leaders ne se sont pas encore révélés, et parce que les propositions de remplacement n'ont pas encore été formulées...
Nous en sommes donc encore à l'heure du constat de cette déchéance des élites auto-proclamées, et à l'heure de la réflexion, pour savoir comment nous débarrasser de cette gangrène. Mais nous devons d'ores et déjà nous préparer à l'épreuve, pour ne pas accepter cette véritable mise sous tutelle de toute notre nation, et la mise en esclavage de tout son peuple...
Tenez-vous prêts citoyens, les mots d'ordre viendront...!
Paris, le 22 février 2012
Richard Pulvar
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