2012, année du drame!
Quoi qu’on en dise, bien pire encore que cette fin du monde annoncée par les Mayas, sera la réélection plus que probable de “l’infâme polichinel”, annoncée par notre bon sens, dont cette fin du monde salvatrice, alors nous libérera.
Il n’y a d’ailleurs qu’un cataclysme de ce genre, qui peut nous mettre définitivement à l’abri de cette triste et morbide détermination bornée des Français, à toujours tendre tous les bâtons pour se faire battre, dès lors qu’on leur promet que ceux-ci ne seront utilisés, que pour méchamment en coller à l’immigré...
C’est toujours comme cela que ça s’est passé depuis près de trente ans, cette façon faisant désormais partie de la tradition électorale de ce pays, où on ressort à chaque fois l’épouvantail basané, et à n’en pas douter, c’est bien ainsi que cela se passera, une fois encore.
Il devient de plus en plus évident, que selon l’adage “jamais deux sans trois”, ces messieurs les “socialistes”, et avec eux, la gauche tout entière, perdront une fois de plus cette élection, faisant payer à nous tous, leur inconséquence. Et ceci, pour la raison toute simple qu’ont totalement oubliée ces gens, à savoir que pour gagner une élection, il ne suffit pas d’avoir selon eux-mêmes, le plus beau des candidats, non, il faut d’abord et avant tout, avoir des électeurs.
Or, les électeurs, il s’agit bien de cette catégorie de gens, qu’avec toute leur morgue, leur crânerie, leur suffisance et leur profond mépris, les dirigeants de ce parti socialiste, convaincus de leur infaillibilité intellectuelle, parti totalement autiste, enfermé dans la schizophrénie d’un débat qu’il n’entretient qu’avec lui-même, c’est à dire entre ses dirigeants, et les militants qui les ont nommés, se moquent éperdument de savoir s’ils possèdent un avis, quant à la façon des choses.
Ainsi, lorsque ce parti se ramasse une gamelle électorale, ce à quoi il semble s’être abonné, et peut-être secrètement se délecter, c’est alors que ses dirigeants s’en retournent, non pas, vers les électeurs qui leur ont fait défaut, mais vers les militants de leur parti, comme si cette cohorte bêlante, n’était pas tout autant responsable que les dirigeants inadaptés qu’elle s’est elle-même donnée, du désastre, et qu’une vérité pouvait encore sortir de ses rangs.
Quant on a déçu, ou pas su gagner à sa cause, les électeurs qui vous ont fait défaut, c’est bien, selon le bon sens le plus élémentaire, d’abord et avant tout vers eux, qu’il faut se rendre, pour déjà s’excuser d’avoir permis par son manque d’à propos, que des aventuriers néfastes s’emparent du pouvoir, et pour s’informer et comprendre par une écoute “attentive”, ce qui n’est pas passé, puisque d’évidence, ce n’est pas passé.
Ceci, plutôt que de se précipiter auprès du clan, pour s’assurer que malgré la débâcle, on possède encore de solides appuis dans l’appareil du parti, assez pour conserver le pouvoir, et même des chances pourquoi pas, d’être reconduit comme candidat, pour une prochaine fois, et de se plaire à dire aussitôt devant les caméras du monde entier, qu’on a été le meilleur, mais que l’électeur immature, n’a pas eu la faculté intellectuelle d’en prendre conscience à temps, et qu’il le regrettera amèrement.
Il n’existe pas dans la diversité des formations politiques de ce pays, une seule autre qui soit aussi totalement méprisante de ses électeurs, que ce parti socialiste, qui ne se souvient de l’utilité de ceux-ci, que quinze jours avant l’élection, et qui ne leur demande alors qu’une chose, leurs voix et puis c’est tout, celle qu’ils leur doivent, non pas par adhésion à leurs idées et leur programme, ni même a la personnalité de leur champion, mais tout simplement parce qu’ils se rendront coupables autrement, d’avoir fait passer la droite.
Ainsi, dans sa démarche, ce parti qui se moque éperdument de considérer la grande diversité des électeurs susceptibles de le suivre sur la plupart des sujets, et qui lui sont nécessaires pour la victoire, ne s’est en rien préoccupé, du fond de son nombrilisme crasse d’où il lui suffit de se dire à lui-même, qu’il a forcément raison, de ne point commettre “l’irréparable” par rapport à nombre de ces électeurs. Il n’a donc pas hésité à apporter son soutien, aux guerres racistes, et colonialistes, d’une brutalité et d’une cruauté sans borne, menées prétendument au nom de la démocratie, selon cette prétention ethnocentrique d’occidental, décidément indécrottable, à se poser encore comme modèle au monde entier, guerres dont nous connaissons aujourd’hui tous les mensonges et toute la crapulerie qui les ont réellement motivées, et dont nous constatons les conséquences abominables, c'est-à-dire la dévastation totale des pays agressés, et des dizaines de milliers de morts.
Ceci, alors même qu’à cette heure, même si la “mafia médiatique” s’est trouvée d’autres sujets d’exaltations, pour glorifier le bellicisme de ses commanditaires, en tournant ses caméras vers la Syrie et l’Iran, ces guerres malpropres ne sont toujours pas terminées, quoi qu’en pensent la plupart. C’est ainsi qu’en la Côte d’Ivoire agressée, il existe déjà trois fronts d’opposition armée, contre les marionnettes à leur solde, installées par les néo-colonialistes, qu’on se bat toujours en Libye, et qu’en aucun de ces deux malheureux pays, on n’y a encore vu triompher, ni la démocratie promise, ni la justice, ni le droit.
Qui peut croire maintenant, qu’il se trouvera en masse des descendants de colonisés ou de ceux qui furent esclavagés, qui étant de plus en plus nombreux, ne constituent plus un électorat insignifiant, pour qu’en affrontant leur conscience, la mémoire de leurs ainés, et celle de leurs martyrs, ils aillent se salir les mains au fond de l’isoloir ? Ceci, pour apporter leur voix encore étouffée par l’émotion, à un parti par la faute duquel une fois de plus, des guerriers sanguinaires s’en sont venus d’Europe jusqu’à des milliers de kilomètres de chez eux, pour massacrer des nègres et des arabes qu’ils ne connaissaient ni d’Eve ni d’Adam, sur leur terre d'Afrique, au seul motif que la façon de ces gens là bas, ne leur ressemblant pas, n’était pas à leur convenance ?
Si ce parti socialiste perd l’élection de beaucoup, il devra en rechercher les causes multiples, mais s’il la perd de très peu, il comprendra qu’il doit cette défaite aux ancêtres africains offensés.
Pour l’heure, il est clair que les gens de ce parti, persuadés d’être forcément, et tout simplement parce que c’est eux, les détenteurs nominaux de la vérité, et qui en conséquence, ne supportent absolument pas la moindre critique à leur égard, par ceux qui anciennement leur ont pourtant accordé leurs voix, ne cessent d’avoir l’attitude méprisante qui consiste à faire comprendre à tous ceux-là, qui leur font ainsi reproche, alors même qu’ils sont si beaux, que si cela ne leur convient pas, ils n’ont qu’a aller se faire voir ailleurs, ce qu’évidemment ces électeurs éconduits, ne manqueront pas de faire.
Ce parti qui n’est ainsi préoccupé, ni de se faire comprendre, ni de se montrer inventif, ni de rassurer, ni de séduire, ni de se faire apprécier, et permettre que l’on puisse s’identifier à lui, se contente d’utiliser depuis des années, et avec la plus totale malhonnêteté, cet argument facile qui consiste à chaque fois à nous dire :
“Votez pour nous, quoi que nous soyons, et quoi que vous pensiez, et ce, massivement dès le premier tour, sinon vous serez coupables d’avoir fait élire la droite”.
Foutage de gueule ...!
Ce parti ne gagnera probablement pas, tout simplement parce qu’il ne le mérite pas, et si ceux d’en face sont hélas encore pire, au moins ils n’obstruent pas l’avenir comme ce parti qui occupe indument en faisant un barrage sur celle-ci, la voie des progressistes...
Il y a une autre raison impliquant sa défaite probable, statistique celle-là.
Il se trouve que sous notre cinquième république, aucun de ceux qui ont été déclarés favoris bien avant l’élection, ne l’a emporté ;
ni Alain Poher en 1969, ni Jacques Chaban-Delmas en 1974, ni Valery Giscard d’Estaing en 1981, ni Edouard Balladur en 1995, ni Lionel Jospin en 2002, ni Ségolène Royale en 2007.
Or, depuis des mois, ces socialistes sont persuadés que “c’est dans la poche”, tout comme ils étaient déjà persuadés que cela l’était, avec ce monsieur Strauss-Khan.
Ils n’ont pas vue le coup venir, du haut de leur crânerie, mais cela ne leur a pas servi de leçon, ils ne verront pas non plus l’autre coup venir, puisqu’ils ne veulent pas savoir, à quel point ils sont décevants…
Quant à nous, il ne nous reste plus qu’à espérer, ou encore mieux, à provoquer nous-mêmes, cet événement imprévu, qui ne permettra pas que puisse se tenir à l’heure prévue, cette élection sans issue, par laquelle seront définitivement enterrées, nos légitimes espérances…
Paris, le 5 janvier 2012
Richard Pulvar
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