La liberté de la presse, cette fille de la démocratie, est une parjure qui trahissant les siens, a constitué en s'offrant en prétexte à celle-ci, la faveur d'une attaque en règle contre la mère dont elle est issue. Ceci, par des faussaires au service de prédateurs, qui ont fait de la désinformation et de la propagande, une arme de destruction massive des consciences et des jugements autonomes.
La malfaisance de cette "médiacratie", qui a fabriqué de toutes pièces l'opinion d'une classe politique autrement sans inspiration, se manifeste alors par la soumission totale aux puissances d'argent,à laquelle ses arguments fallacieux de raison nous ont conduits, et pire encore que cela, au cycle infernal dont il est facile de comprendre que son issue nous sera fatale, de conflits s'enchainant les uns après les autres, au prétexte éhonté d'apporter par les bombes, la paix et la sécurité aux peuples agressés.
La redoutable efficacité de cette supercherie, tient au fait que par la promotion d'une collection de brêles, présentées comme des maitres de pensée ou comme des génies de la bonne gouvernance, elle a permis l'installation en lieu de ceux qui sont censés nous montrer la bonne direction, et de ces autres censés tenir la barre pour nous permettre d'y accéder, une épouvantable "médiocratie", dont les propos les plus incohérents, se prétendent trop subtils pour le commun, et les comportements les plus répréhensibles, se prétendent la marque de leur exception...
La lutte pour la libération, passera tout d'abord par la lutte contre le mensonge qui aujourd'hui, est devenu le principal instrument de l'oppression...
Paris, le 22 juillet 2012
Richard Pulvar
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