Facebook scanne les conversations privées pour signaler à la police des comportements éveillant sa suspicion, révèle Reuters qui raconte le cas d'un homme arrêté par la police et mis en examen le lendemain d'une conversation qu'il avait eue avec une mineure sur le réseau social.
Le 9 mars dernier, un homme d'une trentaine d'années a donné rendez-vous à une adolescente de 13 ans après sa sortie des cours. La conversation a été scannée par un outil automatique, puis signalée aux équipes de Facebook, qui ont appelé la police.
La technologie employée par le réseau social recherche des termes suspects en se servant éventuellement d'enregistrements de conversations qu'ont eues des pédophiles auparavant. Elle prête également attention à la différence d'âge entre les interlocuteurs et regarde si leur relation est bien établie.
Sur sa page consacrée à ses relations avec les autorités, Facebook explique pouvoir "être amené à partager des informations quand nous estimons qu'elles sont nécessaires pour empêcher la fraude ou toute autre activité illicite, pour prévenir tout préjudice corporel imminent ou protéger nos intérêts et vos intérêts contre les personnes qui ne respectent pas notre Déclaration des droits et des responsabilités".
Le site Mashable rappelle qu'en avril, Facebook avait communiqué à la police de Boston les identifiants et les publications d'un homme suspecté de meurtre.
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