Méditatif, l'homme contemple l’environnement autour de lui. Suffoqué par la chaleur, il ferme le nez avec son mouchoir incapable de respirer la puanteur que dégagent les détritus montés comme des montagnes à chaquecoin de rues. Chose curieuse, à quelques mètres d’une pile de fatras, des marchandes étalent à même le sol les produits à manger: riz, pois, maïs, patates, bananes, légumes… Témoin de ce fait, il réalise maintenant pourquoi l’épidémie de choléra fait tant de ravages en Haïti. Les conséquences de l’insalubrité.
Jean Senat Fleury
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