Depuis plusieurs jours des émeutes embrasent la Grande Bretagne, émeutes qui sont une réponse compréhensible de la jeunesse des quartiers abandonnés devant les mesures "d'austérité" qui les touchent pour préserver la richesse des possédants et les profits des banques !
Dès le début de l'année les jeunes manifestaient contre le doublement des montants d'inscription à l'université. Depuis, le gouvernement Cameron a supprimé les aides aux lycéens, les crédits aux associations de quartier, les services publics disparaissent et le taux de chômage atteint 30% dans la jeunesse...
Leur colère est légitime, nous sommes des millions à la partager. "Je ne vole pas, je récupérère les produits de luxe que ma classe sociale ne pourra jamais se payer, et que pourtant elle a produit", disait ce matin un jeune de Liverpool interviewé. Les émeutes sont l'expression des plus démunis, contre une politique au service des possédants. Possédants qui envoient la police et peut-être demain l'armée, parce qu'ils ont peur et n'ont aucune solution à apporter, puisqu'ils sont les seuls résponsables de la crise et de la situation que l'ont connait. La violence c'est eux, qui emploient la force pour mater la révolte, qui distillent la division dans notre camp en stigmatisant les jeunes et les travailleurs sans emploi et sans avenir, sous le terme de "casseurs".
Les vrais casseurs sont ceux qui suppriment les services publics, les voleurs sont ceux qui continuent d'empocher des profits faramineux en temps de crise, les délinquants sont ceux qui continuent à licencier et à délocaliser.
La solution ce n'est pas la répression mais :
- la gratuité de l'éducation
- la défense des services publics et rétablissement des services supprimés : La Poste, maisons de quartier, santé publique...
- la réquisition des entreprises qui licencient ou délocalisent, sans indemnité ni rachat...
Un plan d'urgence anticapitaliste s'impose si nous ne voulons pas payer leur crise !
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