Le 17 novembre, le Cégom (Collectif des États généraux de l’outre-mer dans l’Hexagone) adressait aux candidats à la présidence de la République une synthèse des attentes exprimées par ses adhérent/e/s et sympathisant/e/s.
Le Cégom soulignait par exemple que l’étude annoncée en 2009, lors du conseil interministériel de l’outre-mer, sur les conditions de vie et la santé des originaires des outre-mers restait «dans les limbes».
Observant quelques avancées effectuées durant le quinquennat du président Sarkozy (en matière de reconnaissance, en matière sociale ou en matière institutionnelle), le Cégom exprimait avant tout des attentes vives et persistantes, classées en trois axes prioritaires :
1°) Favoriser une représentation équitable des originaires des outre-mers ;
2°) Relancer l’emploi et le pouvoir d’achat des originaires des outre-mers ;
3°) Relancer la compétitivité économique internationale des outre-mers.
Alors que la France s’apprête à choisir la personne qui incarnera ses orientations majeures durant les cinq années à venir, le Cégom observe que le candidat du Parti socialiste, François Hollande, a présenté en personne ses propositions pour les outre-mers devant les représentant/e/s des associations ultramarines de l’Hexagone, le 10 mars dernier.
Le Cégom observe également que le président sortant, Nicolas Sarkozy, entretient en cette fin de campagne une confusion regrettable avec les valeurs du Front national et de Marine Le Pen, poursuivant en cela une lancée entamée par plusieurs de ses ministres durant son quinquennat, notamment MM. Hortefeux ou Guéant.
En conséquence, le Cégom invite nos compatriotes des outre-mers au vote le plus juste au regard de leur histoire et de leurs intérêts ; il réaffirme une conviction forte, inscrite dans ses statuts : non, le Front national et ses valeurs ne sont pas «compatibles» avec la République, outre-mers aussi bien que dans l’Hexagone.
Pierre PASTEL
Président du Cégom
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