Il le faudrait pourtant...
La notion de “soleil” concernant le représentant d’un peuple, ne fut pas une invention du grand Louis XIV, même si celui-ci poussa “l’absolutisme” jusqu’à se déclarer être “l’état”, lui-même, par delà le seul rassemblement en lui, de ses sujets.
Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de la lire, je reprends ici l’explication de cette appellation, que j’ai donnée dans un article précédent.
Considérons donc d’un point de vue “cosmologique”, c’est à dire du point de vue de cet ordre logique des choses qui, selon un mot grec qui signifie “ordre”, se dit le “cosmos”, qui régit notre univers dans tous ses aspects, et dont la représentation qui nous est la plus évidente, que nous reconnaissons habituellement par ce nom, est “l’ordre des objets célestes”, que :
La corrélation “singulière”, d’une autre “singularité”, se dit tout simplement le “pareil” de celle-ci.
Mais, la corrélation singulière, cette fois, d’une “pluralité”, ne peut pas se dire le pareil de celle-ci, puisqu’il ne peut justement pas y avoir “parité”, autrement dit le fait de constitution d’une “paire”, selon le rapport d’une singularité à une pluralité.
Il s’agit donc dans le cas de cette corrélation singulière d’une pluralité, autrement dit, en la singularité qui “représente” cette pluralité, du “soleil” de celle-ci.
Ce terme est construit à partir du latin “sol”, qui se décline en “solis”, et qui désigne le soleil, selon une parenté sémantique avec l’adjectif “solus”, qui désigne ce qui est “unique”.
Ainsi, notre soleil astronomique constitue-t-il la corrélation singulière, de la pluralité des planètes de son système.
C’est pourquoi dans les temps anciens, et bien avant Louis XIV, le “Roi” qui par la singularité de sa personne, représentait la pluralité précisément, de ses “sujets”, autrement dit de ceux qui se trouvaient “sous-jacents” à sa royauté, était-t-il dit le “soleil” de son peuple.
C’est d’ailleurs le même mot “Re”, qui chez les anciens Egyptiens, désignait indistinctement le “Roi, et le “soleil”.
En réalité, la raison profonde de l’utilisation de cette métaphore, réside dans le fait que ce n’est que par la “confiance” qu’ils placent en lui, et donc par l’attente de ses sujets, en un roi en lequel ils se reconnaissent volontiers, que celui-ci peut avoir la capacité d’atteindre son “excellence”, et en quelque sorte de “briller” par sa gouvernance, pour le meilleur de ses sujets...
Ceci, de la même façon que ce n’est que par “l’attraction”, logique d’une “attente”, qu’exercent les planètes de son système sur lui, que notre soleil peut “avoir lieu”, de briller.
Ceci signifie que s’il n’y avait pas ce soleil, il tombe facilement sous notre sens à tous, qu’il ne se serait pas constitué autour de lui, un cortège de planètes. Mais ce qui est tout aussi vrai, mais que nous soupçonnons rarement, persuadés que nous sommes a priori, que le fait de notre soleil tel qu’il est, a précédé celui des planètes ensuite constituées autour de lui, c’est que celui-ci n’aurait absolument pas la qualité d’un tel “soleil”, sans ces planètes, c’est à dire qu’il ne brillerait pas de la même façon, s’il n’était entouré de celles-ci, et s’il n’y avait que le “fond de l’univers”, pour solliciter son rayonnement.
Comprenons en effet, que le rapport énergétique selon lequel notre soleil envoi, en tant que lumière, chaleur, ou d’autres manifestation électromagnétiques, de l’énergie en direction des planètes de son système, s’effectue forcément selon une “dynamique”, laquelle sous tend ce “passage”.
Or, il se produit une “dynamique”, entre deux degrés différents d’une même grandeur, correspondant ainsi à une “différence de potentiel” de celle-ci. Et, c’est selon cette différence de potentiel, “qu’il se passe ”, une quantité de cette grandeur, d’un degré supérieur vers un degré inférieur de celle-ci, autrement dit du “plus”, vers le “moins”.
S’il s’agit en cette grandeur, d’une capacité gravitationnelle, autrement dit d’une hauteur, il se passe alors selon elle, du plan le plus haut, vers celui le moins haut...
S’il s’agit d’une capacité thermique, il se passe du plus chaud vers le moins chaud...
S’il s’agit d’une capacité électrique, il se passe du plus de charge électrique, vers le moins de charge électrique, ce que nous avons l’habitude de dire simplement, du plus vers le moins...
C’est donc par définition, selon une “dualité” que s’établit une “dynamique” autrement dit, la capacité énergétique d’un exercice quelconque.
Ceci signifie qu’il n’y a pas de capacité énergétique possible, d’un fait isolé, constitué comme étant “un”. Il s’agit alors constitué comme tel, d’un fait “nominal”, en ce sens que, d’un point de vue cosmologique, le “nom”, est ce par quoi une pluralité de parties se trouve constituée en un “tout”, autrement dit, comme si celles-ci n’en formaient plus “qu’une”.
Dans cette compréhension cosmologique des choses, nous pourrions donc parler de disposition “bi-nominale”, concernant une disposition “dy-namique”.
Ceci signifie qu’il peut se produire une dynamique entre les parties “sous-jacentes” à un tout, par des échanges énergétiques qui s’opèrent entre elles, mais il ne peut absolument pas se produire de dynamique, et donc par le fait, pas de manifestation énergétique de la part d’un “tout”, selon lui-même, c’est à dire comme si celui-ci se trouvait isolé, sans relation avec quelque autre entité.
S’il n’y avait ses planètes, qui constituent d’un point de vue énergétique le “moins” du système, le soleil qui quant à lui en constitue le “plus”, n’aurait précisément pas “lieu” de rayonner, faute de dynamique pour cela, et n’en serait donc pas un, ou du moins, pas de cette qualité, puisqu’il ne lui resterait alors que le fond de l’univers, vers lequel rayonner. Ceci, aussi certainement qu’il ne s’écoulerait pas d’eau d’une réserve, qui en constituerait le “plus”, s’il ne se trouvait un “moins”, c’est à dire un plan plus bas que celui de cette réserve, pour la recevoir.
Cette réciprocité de la raison d’être de l’un selon les autres, qui se trouve établie entre le soleil et les planètes de son système, étant précisée, soyons bien attentifs maintenant, au fait que la corrélation cosmologique de ce rapport, entre un roi et ses sujets, c’est que si celui-ci ne se révèle pas comme étant effectivement le “soleil” de ceux-ci, parce qu’il n’a pas su s’en montrer le rassembleur, et qu’il ne bénéficie plus dès lors, de leur confiance, c’est toute la dynamique qui permet normalement à ce roi de briller, et à ses sujet de bénéficier de ses lumières, qui se trouve ruinée...
Ceci revient à dire que la “dynamique” qui sous-tend “l’être” même d’une nation, et qui permet à la fois, à son “représentant” d’être bien inspiré dans sa gouvernance, et à ses administrés d’être bien “déterminés” selon cette direction, en leur permettant ainsi d’agir efficacement afin du bon règlement des problèmes que posent les nécessités de leur existence, ne peut être établie que si ce représentant se trouve reconnu et agréé comme tel par tous, et qu’il bénéficie de leur pleine confiance.
Tout l’échec de la présidence qui vient de s’achever, tient au fait qu’elle à vu sévir au poste de celui qui aurait du être un “rassembleur”, tout au contraire un “diviseur”, qui n’a eu de cesse d’opposer des catégories de la population à d’autres, et qui à conduit son action sur l’idée absolument ahurissante, selon laquelle il suffisait du concours d’une frange seulement de la population, les “bons” selon lui, pour que par leur seul dynamisme, il soit possible de parvenir au règlement des difficiles question qui se posaient déjà à celle-ci, lorsqu’il est parvenu au pouvoir.
Nous sommes aujourd’hui à l’heure de constater le bilan catastrophique, d’une politique qui fut en tous ses aspects, constamment sous-tendue par cette sottise conceptuelle...
Tout le challenge du nouveau président, sera de parvenir à faire fonctionner la nation comme un seul homme, et pour cela, de gagner la confiance d’un maximum de ses citoyens. Car, c’est la condition pour que grâce à l’effet de leur attente exerçant sur lui, il devienne un président bien inspiré, et pour qu’une saine dynamique de son “être”, permette à cette nation, grâce à des citoyens bien “déterminés”, de sortir des difficultés qui l’étreignent actuellement.
Le voudra-t-il, en sera-t-il préoccupé, et en sera-t-il capable, telle est la question ?
Paris, le 13 mai 2012
Richard Pulvar
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