Par une belle nuit d’été dans la capitale, ce mois d’août 2012 au
sortir d’une soirée jazzy à deux pas de la place du Châtelet dans le quartier
des Halles, je suis tombée sur une devanture qui m’a littéralement scotchée !
Croyant mal lire je m’y suis reprise à plusieurs fois et oui c’est bien
cela l’endroit a pour nom « le dernier bar avant la fin du monde » !
Il faut dire que sur la décoration de la façade et des vitrines a de quoi laisser sans mot, elle est carrément bluffante, une vraie panoplie délirante qui nous incite soit à entrer nous mettre à l’abri du danger de notre fin imminente ou soit de prendre nos jambes à notre cou pour fuir ce lieu farfelu.
Il faut dire que sur la décoration de la façade et des vitrines a de quoi laisser sans mot, elle est carrément bluffante, une vraie panoplie délirante qui nous incite soit à entrer nous mettre à l’abri du danger de notre fin imminente ou soit de prendre nos jambes à notre cou pour fuir ce lieu farfelu.
Il y a même un chronomètre géant à l’entrée décomptant les jours, heures, minutes et secondes qui nous reste avant la date fatidique.
Amusée, je me suis dite, qu’il devait s’agir d’un nouveau lieu branché pour grands ado toujours pubères en mal de sensations fortes ou au choix un repaire pour accros du clavier complètement barrés. La curiosité l’a emporté, je suis rentrée voir de mes propres yeux si l’intérieur était aussi frappa dingue que l’extérieur.
Une fois franchi le seuil, la surprise est encore plus grande, en effet
ce café 2.0 s’étend sur 400 m2 répartis sur trois étages, rien que cela !
La décoration est hyper travaillée, réalisée manifestement avec
passion, les propriétaires n’ont visiblement pas lésiné sur les moyens, laissant
libre cours à leurs fantasmes, pour cette décoration truffée de détails se
référant à différentes cultures et à l’imaginaire, avec une minutie qui frise
l’obsession dans la reproduction des détails des grandes énigmes de la fin des
temps.
Des réalisations artistiques visibles dans une Salle Art déco entre
Jules Verne, HP Lovecraft et Isaac Asimov, une taverne médiévale, un sous-sol
inspiré par Tron, Matrix et Star Trek et le lieu est toujours en évolution et
doit encore accueillir de nouveaux espaces dont une station spatiale, élément
capital à notre devenir futur.
Enfin de compte, force est de constater que « le dernier bar avant la fin du monde » n’est nullement un lieu hautement commercial surfait surfant sur la vague actuelle de fin du monde, destiné à piller allègrement les poches des gogos de passage.
L’ambiance qui se dégage de ce café géant est tout aussi surprenante que la déco, loin d’être glaçante à souhait, l’atmosphère y est des plus cosy, chaleureuse, car en attendant l’apocalypse ultime on peut y siroter des cocktails aux noms loufoques certes, tels que le Proton Pack ou The Sith, mais confortablement installé dans de moelleux canapés de cuirs so British, en écoutant une playlist de musique de films ou de séries cultes ou bien encore il est possible de jouer à des jeux de rôle ou de plateau, de bouquiner des mangas, des comics ou des romans fantastiques pris sur les rayonnages à perte de vue de la grande bibliothèque en accès libre.
Contre toute attente, le lieu est particulièrement propice aux rencontres le tout dans une ambiance bon enfant, aussi en définitive « le dernier bar avant la fin du monde », nouvelle Mecque de la geek culture, se voulant à terme être la « the place to geek » est loin d’être un endroit segmentant, mais plutôt ouvert à tous, un espace tout public, convivial, celui où il convient d’être par exemple ce 21 décembre 2012 à 21h, histoire de vivre l’hypothétique happy end dans la joie et la bonne humeur et puis comme le lieu est voué à la survivance pour la suite des évènements tout y est mis pour que l’on s’y sente choyé, alors quand la science-fiction débarque dans le réel c’est carrément décoiffant !
Bonne fin du monde à tous !
Emmanuelle Bramban
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