Tout le développement technologique de l'Iran est axé vers une future confrontation militaire avec les Occidentaux, et les progrès de ce développement militaire sont impressionnants : fusée, satellites, missiles, sous-marins, défense anti-aérienne, aviation, nucléaire...
Les politologues décrivent l'Iran comme une théocratie, mais je pense qu'ils se trompent, la société iranienne est une espèce de polycratie, un système particulièrement complexe, peut-être une "multicratie", des pouvoirs forts et indépendants qui s'affrontent, mais ayant tout de même un objectif commun et une même détermination.
"Les Etats-Unis envisagent d'instaurer une communication directe sous forme de «téléphone rouge» avec les autorités militaires de l'Iran, pour éviter que des heurts éventuels entre forces des deux pays dans le Golfe ne dégénèrent, a rapporté ce lundi le Wall Street Journal.
Selon le quotidien financier américain, qui cite des responsables anonymes, les Etats-Unis s'inquiètent particulièrement des activités de la flottille de vedettes rapides contrôlée par les Gardiens de la révolution, la force d'élite du régime de Téhéran.
Etablir un contact direct d'urgence
Ces unités susceptibles d'être équipées de missiles se confrontent régulièrement aux bateaux de guerre des Etats-Unis et de leurs alliés qui croisent dans le Golfe, a souligné le quotidien.
Ces derniers mois, un destroyer britannique a dû tirer des coups de semonce en direction de l'une de ces vedettes qui semblait prête à la percuter, selon le Wall Street Journal. Des avions de l'armée de l'air iranienne ont aussi approché des unités navales américaines, a-t-il observé.
Washington redoutant que l'un de ces face-à-face ne débouche, suite à un malentendu, sur un conflit plus large, des responsables américains envisagent de proposer formellement à la République islamique d'établir un contact direct d'urgence, a affirmé le Wall Street Journal.
Washington appréhende un accrochage avec les Gardiens de la Révolution
Pour commencer, les responsables du Pentagone voudraient surtout davantage de contacts entre les marines nationales des deux pays, afin d'éviter toute possibilité d'erreur d'appréciation de part et d'autre.
Washington appréhende un accrochage avec les Gardiens de la Révolution, d'autant plus que ce corps d'élite iranien a des relations étroites avec divers groupes du Moyen-Orient que les Américains classent officiellement comme «terroristes» comme le Hezbollah libanais ou le Hamas palestinien.
Le Wall Street Journal n'est pas en mesure de certifier si cette proposition de «téléphone rouge» a été au moins soumise de façon informelle à Téhéran, mais il laisse entendre que si tel était le cas, c'est l'Irak qui aurait servi d'intermédiaire.
Le président et le chef de la diplomatie iraniens étaient attendus cette semaine à New York pour l'assemblée générale des Nations unies."
(afp)
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