mardi 31 mai 2011

Le nom de l'ancien ministre pédophile dénoncé par Luc Ferry


Au prix d'une rare contorsion journalistique, le site Arrêt sur Images livre un nom de ministre, qui pourrait être   celui non dit  par l'ancien ministre Luc Ferry dans cette vidéo.


Lire l'extrait de l'article d’Arrêt sur Images pour en savoir plus.

"Il y a quelques années, des policiers de Marrakech effectuent une descente nocturne dans une villa de palmeraie où une fête bien spéciale bat son plein. Les participants, des Français, sont surpris alors qu'ils s'amusent avec de jeunes garçons", rapportait le magazine. Un ancien ministre aurait fait partie des adultes. "Le consul de France local est aussitôt avisé, qui informe à son tour l'ambassade à Rabat. L'affaire est rapidement arrangée et "l'excellence" libérée sur le champ." Après ces affirmations, qui si elles sont vraies sont gravissimes, le magazine s'arrête là. Et indique ingénument : "Faute d'éléments de procédure ou de témoignage, la loi nous interdit légitimement de nommer le personnage."

De quoi, ou de qui, parle-t-on ? Jusqu'ici, ni Le Figaro Magazine ni Ferry n'ont cité de nom. Voici donc le troisième temps: comme le souligne sur Twitter Guy Birenbaum, ces rumeurs avaient été évoquées, et "évacuées", par L'Express en 2005, dans un article entièrement consacré aux rumeurs sur la vie privée de Lang. Il s'annonçait alors comme candidat potentiel à la présidentielle, et le magazine s'était employé à tester la solidité des rumeurs traînant sur son compte, en démontant la plupart et dénonçant les "calomnies". Lang lui-même y rapportait qu'en 1995, des jospinistes l'ont traité de "pédophile" : "C'était immonde. J'ai trouvé les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus."


Au paragraphe suivant, L'Express citait la fameuse rumeur du Figaro et de Ferry. En la faisant démentir par un proche anonyme, de façon très générale : "A l'approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d'une exfiltration discrète organisée par l'Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d'autrui pour se livrer à quoi que ce soit d'illégal en la matière.» La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l'a fait avec L'Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l'aventure présidentielle."


Aucun commentaire: