Le mot d’ordre de grève générale est toujours maintenu pour ce jeudi. La coordination de Solidarité des syndicats de transport et des travailleurs haïtiens entend exiger notamment le départ de l’actuel Conseil électoral provisoire (CEP) un meilleur traitement pour les agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) et l’indemnisation des employés révoqués de l’administration publique.
Le secteur syndical est divisé sur cet appel à la grève. Le Mouvement syndical haïtien et la Coordination syndicale haïtienne (CSH) demandent à tous les secteurs de la vie nationale de vaquer normalement à leurs occupations. L’heure n’est pas à la grève, le temps est au consensus en vue de sortir le pays du bourbier, estiment ces organisations syndicales.
La plupart des plateformes politiques de l’opposition déclarent supporter ce mot d’ordre de grève. Les revendications sont justes, selon ces regroupements politiques qui encouragent la population à observer ce mot d’ordre de grève.
Le Collectif pour le renouveau d’Haïti se propose d’unir un ensemble de partis de l’opposition autour d’une vision commune. Un document y relatif sera rendu public cette semaine, annonce l’un des chefs de file de ce nouveau groupement politique, Youri Latortue. Le COREH préconise de nouvelles stratégies dans la perspective des prochaines élections à travers cette initiative.
L’opposition politique ne croit pas que la mission d’observation conjointe OEA/CARICOM permettra de crédibiliser le processus électoral. Selon les plateformes politiques de l’opposition, l’Organisation des Etats américains et la Communauté des Caraïbes feraient mieux de se soucier de l’inquiétude du peuple haïtien par rapport aux agissements de l’équipe au pouvoir.
Dans le cadre des assises criminelles qui se déroulent au Cap-Haïtien, cinq personnes ont été condamnées ce mercredi. Quatre à 3 années d’emprisonnement et l’autre doit passer 7 ans derrière les barreaux. Ces individus ont été reconnus coupables de meurtre.
Même réalité aux Gonaïves où six individus ont été condamnés pour vol à main armée et tentative d’assassinat. Les verdicts sont de 3 et 5 ans de prison ferme. Tandis qu’à Jacmel deux individus ont été condamnés à perpétuité pour meurtre.
Métropole Haïti
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