47% pour cent des Français ne souhaitent ni la victoire de François Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, selon un sondage BVA publié mardi 29 novembre. Dans cette enquête, la cote de M. Sarkozy remonte de 6 points.
Daprès le baromètre BVA -Orange-L'Express-France Inter, diffusé mardi, 30% des personnes interrogées souhaitent une victoire du candidat socialiste François Hollande en 2012, contre 23% qui souhaitent celle de Nicolas Sarkozy, toujours pas officiellement déclaré candidat de l'UMP.
L'autre enseignement de ce sondage est que près d'un électeur sur deux (43%) souhaiterait voir élu "un autre candidat" plutôt que François Hollande ou Nicolas Sarkozy.
Dans ce sondage, Nicolas Sarkozy demeure très impopulaire, 61% des Français ayant une mauvaise opinion de lui ("très mauvaise" pour 29%, "plutôt mauvaise" pour 32%), soit cinq points de moins que le mois dernier.
38% des personnes interrogées (+6) ont une bonne opinion du chef de l'Etat (7% "très bonne", 31% "plutôt bonne").
La cote présidentielle remonte en période de "crises aigües"
La cote de M. Sarkozy se redresse de 5% auprès de l'électorat de gauche à 16% de bonnes opinions, et reste stable à 71% auprès de celui de droite (-1% ).
L'institut BVA souligne que depuis 2008, la cote présidentielle a progressé à chaque fois dans les "moments d'angoisses et de crises aiguës".
La cote du premier ministre François Fillon est stable (48% de bonnes opinions, inchangé, 50% de mauvaises, soit +1).
Avec 53% de cote d'avenir (+2 sur un mois), François Hollande demeure de loin la personnalité que les Français souhaiteraient le plus voir "jouer un
plus grand rôle dans la vie politique".
A gauche, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, gagne six points à 29%. La candidate EELV, Eva Joly, en perd six également à 24%.
Progression de six points aussi à droite pour les ministres Alain Juppé et Bruno Le Maire.
Enfin, 29% des sondés déclarent qu'ils pourraient voter pour François Bayrou en avril prochain : 6% ont répondu "oui, certainement" et 23% "oui, probablement". L'institut fait valoir qu'il s'agit d'un "potentiel de vote élevé", mais très inférieur à celui de fin 2006 (43%).
Sondage réalisé les 25 et 26 novembre par téléphone auprès d'un échantillon de 980 personnes, sélectionné par quota et représentatif de la population française de 18 ans et plus
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